SOS homophobie publie aujourd’hui un communiqué pour annoncer que quatre des extrémistes catholiques accusés d’agressions homophobes lors du dernier kiss-in contre l’homophobie, qui s’était en partie déroulé sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 14 février, ont été formellement identifiés et qu’ils passeront devant le tribunal correctionnel de Paris le 4 juin prochain.
“AGRESSÉ-E-S VERBALEMENT ET PHYSIQUEMENT”
“Des lesbiennes, des gays et des trans’ ont été agressé-e-s verbalement et physiquement (…). Les extrémistes catholiques ne supportaient pas que ces couples homosexuels… s’embrassent. Huit victimes (cinq femmes, trois hommes, ayant toutes et tous moins de 25 ans) ont porté plainte”, explique le communiqué.
En effet, le 14 février dernier, quelques participants au kiss-in contre l’homophobie place Saint-Michel avaient tenu à se retrouver pour un second kiss-in devant la cathédrale Notre-Dame, lieu initialement prévu pour cette manifestation. Sur place, des centaines de catholiques extrémistes les attendaient scandant des “habemus papam” mêlés de propos homophobes d’une violence inouïe, tels que: “Cassez-vous, on est chez nous” ou “Les pédés au bûcher”. Les choses avaient mal tourné et certains participants LGBT racontaient sur Yagg les coups de casques et coups de poing qu’ils avaient alors reçus.
“INJURES PUBLIQUES ENVERS UN PARTICULIER EN RAISON DE SON ORIENTATION SEXUELLE”
“Les quatre prévenus comparaissent pour injures publiques envers un particulier en raison de son orientation sexuelle. L’un d’entre eux comparaît, en plus, pour violence aggravée. Il aurait agressé physiquement une des victimes, la jetant à terre et lui administrant plusieurs coups de pied et coups de poing”, ajoute le communiqué.
Et de conclure: “Les victimes, très choquées par l’agression, se disent soulagées que leur plainte ait été prise en considération. SOS homophobie se félicite que l’affaire ait des suites, et est solidaire des plaignant-e-s, au rang desquel-le-s figure une membre active de l’association. SOS homophobie attend de la justice qu’elle prononce des peines à la hauteur de la gravité de ces agressions gratuites”.